J’ai commencé avec l’appareil offert à ma communion, un Voigtländer « manuel » avec une cellule externe …
J’ai vraiment découvert la photo au club de mon lycée avec un Zenith E et un agrandisseur Krokus pour le noir et blanc.
Et mes parents m’ont offert un cadeau magnifique, un Fujica ST801, semi-automatique. Ce fut une période surtout noir et blanc.

Quand il est tombé en panne, je suis passé au Nikon FM2. Je l’ai toujours ainsi que le 35mm et le 105mm achetés à l’époque. 
Me déplaçant beaucoup, j’ai toujours eu un appareil photo dans ma poche, à l’époque un Minox 35, que j’ai toujours également. La diapo prit le dessus sur le noir et blanc.
Et puis le numérique arriva ; je suis resté avec des modèles Nikon, et toujours un modèle « réduit » dans ma poche, un appareil photo tout-terrain.

Et comme je le dis souvent, mes appareils ont fait plus de kilomètres que de photos ; une fois je n’en avais pas, et je l’ai regretté. Donc je suis toujours « équipé ».

Ma façon de photographier ?
Il faut d’abord qu’une scène me titille l’œil. Je regarde dans le viseur (j’ai besoin de m’isoler pour essayer de faire une bonne photo), je cadre, je regarde la profondeur de champ, je peux attendre que la lumière revienne, que des personnes entrent ou sortent du champ. Et quand tout cela me semble parfait, je déclenche une fois, et une seule fois. Je ne regarde pas le résultat, j’ai toujours la surprise de retrouver la photo plus tard.
Plus tard, dans la journée, dans la semaine, dans le mois je transfère les photos sur mon ordinateur et je regarde ce que cela a donné ; des fois j’efface, souvent je peux recadrer, ajuster la lumière et les couleurs, tout ce que je faisais dans un laboratoire noir et blanc, et rien de plus.

Et pourquoi ce site ?
Nous étions quatre amis, Alain, Bernard, Jean-Luc et moi ; nous avions pris l’habitude de faire des « ateliers » photo entre nous, avec notre appareil dans la sacoche du vélo au début. Les études nous ont un peu dispersés, mais nous nous retrouvions les weekends pour le plaisir, et nous montrer nos photos.
La vie nous a éparpillé en France, il a fallu du temps pour montrer à des « étrangers » ce que j’avais « commis ». Mes amis sont toujours présents avec moi, mais pas leur regard.

Je suis allé deux années dans un club photo, pour échanger, regarder, parler boutique. Et puis je voulais maitriser un peu les outils informatiques pour la photo, surtout ceux qui remplacent le labo photo. 

Il y a des photos que je trouve réussies. Je partage un peu avec mes proches, mais au compte-goutte. Alors ici, je pourrai mettre en ligne au fil de l’eau mes « réussites » pour les mêmes personnes, et j’espère qu’elles seront vues par d’autres.

                  Toutes mes photos sont garanties sans IA, sans OGM, sans PSP et sans gluten.

J’ai du plaisir et de la joie à regarder les photos d’autres ; j’espère que de temps en temps, cela pourra être la même chose pour certaines des miennes.